Nous l'avons rappelé à plusieurs reprises, les positions de certains grands élus dans le dossier GPSO relèvent du dogmatisme.
Alors que de multiples rapports (Cour des Comptes, Sénat..) et de nombreuses publications (dont celle d'Yves Crozet) viennent ces derniers mois démontrer que l'ère du tout LGV/TGV est révolue, et que son modèle est "porté au delà de sa pertinence" , Alain ROUSSET et Alain JUPPE se réclament toujours du dogme de la grand vitesse ferroviaire.
Si le président de la Nouvelle Aquitaine reconnait à demi-mot que le financement du GPSO est dans une impasse, il persiste avec son homologue président de la Métropole Bordelaise dans le bréviaire éculé : cul-de-sac de la grande vitesse, financement par l'Europe, grand emprunt... autant d'arguments dépassés et démontés par la réalité.
On peut lire une nouvelle fois ces incantations dans un article du quotidien Sud-Ouest paru ce jour.
Face à ces moines du grand livre de la LGV Gilles Savary, élu et expert du monde ferroviaire, résiste et parle de "gaspillage injustifiable" dans un projet qui devrait dépasser les 10 milliards d'euros.
Pour lui, pour nous, la priorité reste aujourd'hui dans un investissement pour la rénovation et la modernisation des voies ferrées existantes.
C'est, avec la mise en place de rames modernes roulant à 200 km/h, le souhait que nous faisons pour répondre au besoin impérieux des usagers d'aujourd'hui.