L'actualité, les médias audio-visuels, nous poussent chaque jour à butiner l' information sans souvent prendre le temps d'analyser plus profondement les faits de société. De plus on nous incite à se projeter dans l'avenir sous prétexte qu'il faudrait ne plus vivre dans le passé.
Mais doit-on croire qu'être "moderne" oblige à oublier les expériences du passé?
Je pense au contraire que nous ne pouvons construire notre futur qu'en étant solidement installés dans le présent et en plongeant dans les racines de notre passé. On y trouve au moins trés souvent une attitude philosophique indispensable à notre équilibre car confronter de temps en temps les affirmations passées de nos élites, ou leaders, à la (triste) réalité de notre présent doit nous engager à plus de circonspection sur leurs déclamations du moment.
Je vous propose donc aujourd'hui de s'exercer à cette lecture différenciée en parcourant ( on peut prendre un peu de temps quelquefois pour lire quelques pages sur un sujet de fond) les notes de lecture que j'ai rédigées à propos de l'ouvrage de Jean-François TROIN "Rail et aménagement du territoire". Edité en 1995 il permet de mettre en pespective les propos tenus alors par nombre de politiques, spécialistes... sur l'avenir du Rail et son impact sur l'aménagement des territoires, et ainsi de vérifier, quelques 15 ans après, la pertinence des prévisions.
Un tel exercice devrait non rendre plus prudent en transposant ce que l'on entend aujourd'hui sur les capacités du Rail, et principalement de la Grande Vitesse ( LGV, TGV), à être facteur structurant dans l'aménagement de nos territoires.
Expérience instructive si l'on prend un peu de temps pour lire les quelques pages de notes qui résument plusieurs centaines de pages du livre.
Bonne lecture et bonne réflexion.
Jean- Robert Thomas - 30 septembre 2010