La revue de presse – Mai 2012
Nota : Comme d’habitude les références retenues dans la presse peuvent être consultées en cliquant sur le lien hypertexte accessible avec les mots en caractères bleu gras.
LGV, projet d’utilité publique : le doute s’installe
En ce printemps 2012, dans l’intervalle des élections présidentielles et législatives, le caractère « d’utilité publique » des projets de LGV comme celui du GPSO devient de plus en plus pâle face au contexte socioéconomique.
Si le « coup de gueule » d’Alain ROUSSET contre les PPP dans Sud-Ouest peut paraître comme une énième véronique dans l’arène médiatique, quand il déclare : « Elles [les formules de Partenariat Public Privé –PPP] font entrer les acteurs publics dans un mécanisme d'endettement et ne profitent qu'aux quatre majors du BTP en excluant du système les petites entreprises et les entreprises de taille intermédiaire » alors qu’il en a été l’artisan à la tête des collectivités territoriales dans l’élaboration de la convention de financement pour Tours-Bordeaux, d’autres voix se font entendre aujourd’hui pour fustiger un projet qui montre de plus en plus ses limites quant à répondre au bien du plus grand nombre.
Ainsi, Fabrice BARUSSEAU, le conseiller général PS de Charente-Maritime, qui admet que « Créer une autoroute ou une LGV apportera peu de choses en termes de services aux habitants et encore moins en termes d'emplois locaux » disant tout haut ce que d’autres pensent tout bas.
C’est de Charente aussi, terre qui supporte de plein fouet les travaux de la LGV Tours-Bordeaux, que s’élèvent les plaintes des élus locaux confrontés aux dédits des maîtres d’œuvre (Coséa, RFF). Jean-François DAURE, maire de La Couronne, dénonce « l'attitude « méprisante » de RFF face aux demandes de la commune » et s’indigne qu’aujourd’hui sa commune doive supporter des contraintes non prévues (?) : travaux plus gourmands en terrains, nuisances sonores, compensations d’expropriations ridicules… Le réveil est dur pour les petites communes sur le trajet LGV !
Le premier magistrat de La Couronne, devant l’échec d’un protocole avec Coséa et RFF qui devait permettre d’offrir des compensations à sa commune, dit vouloir passer à une autre phase en allant « voir ses conseils » et en rendant compte de la situation à la population : cette « fermeté » un peu tardive aurait été peut être mieux de mise avant la déclaration d’utilité publique de la LGV.
Certes le combat des « petits » contre les « gros » dans ces affaires d’infrastructures n’est pas chose aisée.
Mais le temps n’arrange pas l’affaire et le combat doit se mener au plus tôt du projet (débat public, études…) pour contrer le lobby politico-économique qui accompagne ces infrastructures.
Nombre d’élus du Pays Basque se montrent souvent à la pointe en guerroyant contre, même si le pouvoir étatique, relayé par le préfet, utilise tous les moyens « légaux » pour favoriser un projet qui ne répond pas aux vœux des habitants.
La contestation dans cette région gagne même certains éléments de la pourtant très bienveillante CCI qui estiment que la LGV aurait peu de retombées économiques en pays Basque : « L’organisation professionnelle [Lantegiak] enfonce le clou, avec une triple critique en terme d’intérêt pour le territoire. “Il y aura peu de retombées économiques si ce n’est celles amenées par un afflux de personnes qui ne feront que passer, ou qui contribueront à une tension plus importante sur le foncier (véritable fléau de l’économie industrielle ou agricole)”, dénonce-t-elle. D’autre part, peu d’entreprises profiteront, selon elle, de cette création de ligne, les porteurs de projets étant “des entreprises extérieures qui ont la compétence de ce type de réalisation”. Enfin, Lantegiak constate que “des exemples de développement de villes montrent qu’ils ne sont pas ou très peu liés à une nouvelle ligne LGV”, citant “Toulouse et Rennes, classées 1re et 2e pour leur dynamisme économique ».
Le combat continue pour les associations
Les associations, elles, ne désarment pas.
Au Pays Basque Mouguerre appelle, par l’association Cadre de Vie, à la mobilisation contre le GPSO alors que la saturation des voies actuelles ne pourrait intervenir que vers 2030, voire 2050 et c’est à Villefranque que Victor PACHON déplore que, malgré la mise en place par l’Etat de l’Observatoire des Trafics où le CADE siège, « tout continue comme s’il n’existait pas ».
Encore un exemple de la « fausse concertation » des instances de décision (Etat-RFF) envers une population otage.
On parle souvent du combat du « pot de terre » contre le « pot de fer » mais le courage des citoyens regroupés dans les associations s’illustre dans les actions comme celle de Très Grande Vigilance en Albret qui dépose un recours contre la décision du 30 mars dernier de François FILLON qui avalisait le tracé de la LGV du GPSO. Les arguments de l’association dans ce recours sont loin d’être insignifiants comme on peut le lire dans les colonnes de Sud-Ouest du 30 mai.
Les positions et les promesses des candidats aux législatives
La période de campagne électorale aux législatives est une occasion unique pour revenir sur la position des candidats quant à la construction des LGV et leurs promesses pour des lendemains meilleurs…
Si nous suivons par exemple les déclarations de Frédéric NIHOUS, président de CPNT, soutien de Nicolas SARKOZY et conseiller régional Aquitaine, nous voyons qu’il s’inscrit dans une logique politicienne en lutte contre le président de la Région Aquitaine, Alain ROUSSET (PS), mais ayant ratifié avec ses amis politiques à la Région les décisions de financement territorial pour les LGV Tours-Bordeaux et GPSO[I].
Ses déclarations de 2010 et 2011ci-dessous illustrent bien son ambigüité sur ce dossier :
« Surtout, ce budget est le reflet des contradictions entre les choix politiques internes à la majorité régionale. En effet, tout en se déclarant favorable au projet de LGV mais pour apaiser ses alliés verts opposés au projet, le Président Rousset a fait voter le lancement d'une étude conçue pour ralentir encore la procédure, ce qui ne manquera pas de pénaliser plus encore l'Aquitaine et son développement économique » (voir http://www.cpnt.fr/index.php/accueil/elus/conseillers-regionaux/aquitaine/interv-aquitaine/130-compte-rendu-de-la-seance-pleniere-du-28-juin-2010
« Il ne servait à rien au Président du Conseil régional d'Aquitaine de prédire « de réelles difficultés en 2011 du fait des décisions de l’Etat ». La Région affiche bien un budget de 1,3 milliard € (+ 48 millions €) : elle pourra financer les investissements d’avenir (LGV, plan Campus, etc.). (Frédéric Nihous 13 avril 2011 http://www.cpnt.fr/index.php/accueil/elus/conseillers-regionaux/aquitaine/interv-aquitaine/333-conseil-regional-daquitaine-apres-63-de-hausse-en-10-ans-lexecutif-augmente-encore-les-impots ).
Que dira le Président de CPNT en lisant dans le Sud-Ouest du 22 mai dernier les engagements des candidats CPNT aux législatives 2012 sur la 9ème circonscription, Gaël LEROUX et Patrick MARQUILLO : « Sur l'aménagement du territoire : « Non, non et non à la LGV. Améliorons les voies existantes. Nous ne disons pas non au nucléaire, sans empêcher le développement des énergies renouvelables » ?
C’est d’Agen que Vladimir BELMON, candidat du NPA, réaffirme « son opposition à la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse qui va provoquer un vrai désastre écologique » et réitérant dans Sud-Ouest du 30 mai sa position sur le dossier LGV : « Je suis clairement contre. C'est un véritable désastre écologique. En plus, l'enjeu n'est pas de consolider les axes Bordeaux-Toulouse mais de desservir les axes abandonnés, entre les communes rurales ».
On retrouve ce refus de la LGV chez le DVG, Alain VEYRET, qui déclare à propos du GPSO : « À l'heure de l'argent public rare, il y a des priorités plus importantes. Après avoir relié Bordeaux à Paris, en alliant sécurité et qualité, il faut réaménager la ligne existante pour arriver à Agen. Cela coûtera moins cher et servira beaucoup plus de monde. Et Agen sera à 3 heures de Paris ».
On ne sera pas surpris de voir dans les Landes un candidat de l’Alliance Ecologique Indépendante, Michel LEFEBVRE, déclarer : « La circonscription n'a pas besoin de la LGV. Le trafic n'est nullement engorgé, contrairement à ce que prétendent ceux qui y sont favorables. Saccager des terres arables alors que l'on pourrait développer les cultures maraîchères est une aberration » alors que le candidat d’Europe Ecologie les Verts (EELV), Alain GODOT, se dit « clairement contre la LGV ou le saumoduc, qui ne répondent pas à nos besoins socio-économiques ».
Plus au sud, au Pays Basque, c’est une coalition Europe Ecologie/Abertzale qui s’exprime par sa candidate Marie-Ange THEBAUD sur l’arrêt de la LGV, préférant « le réaménagement des lignes actuelles dans la concertation ».
C’est aussi dans les rangs d’EELV en Lot et Garonne que s’inscrit Maryse COMBRES qui se dit « foncièrement contre » le projet de LGV du GPSO et annonce que « la LGV est une aberration financière, écologique et humaine », comme on peut le lire dans les colonnes de Sud-Ouest ces jours-ci, position consolidée par Pierre SALANE (EELV) qui déclare à propos de la LGV : « Depuis très longtemps, nous sommes totalement contre. En revanche, nous sommes pour la réhabilitation des voies existantes.
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Dans ce même département l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) rejoint EELV, par la voix de son candidat Daniel SOULIGNAC qui s’engage sur le dossier LGV en déclarant à Sud-Ouest : « C'est trop cher et trop gourmand en terres agricoles. Je suis prêt à dire que le Conseil général a eu raison de refuser ces financements ».
On trouve même un rejet de la LGV chez les candidats en embuscade du Front National (FN) comme on peut le lire dans l’interview d’Étienne Bousquet-Cassagne à Marmande : « Nous sommes pour la rénovation de la ligne ferroviaire qui existe, pour son adaptation à la grande vitesse. En revanche, nous sommes contre un nouveau tracé, contre ce projet pharaonique ».
Le ton change quand on est chez le centre droit, candidat MODEM, Bruno DUBOS, qui se situe dans une position « centrale » et ambiguë en déclarant : « Je suis favorable à la LGV à condition d'organiser un référendum local et citoyen pour connaître l'avis de tous ».
Si nous acquiesçons au besoin de référendum[II] populaire pour connaître l’avis des populations concernées, nous sommes circonspects sur l’attitude du MODEM qui, en Aquitaine, vote les crédits de la LGV au Conseil Régional d’Aquitaine et pousse pour des LGV dans différentes villes comme on a pu le voir dans la position de J.J Lasserre au sein du CG64 ou des membres du Modem tels J. L Casteret, Bernard Dupont et Bernard Cazenave qui soutenaient la LGV vers Orthez, alors qu’aujourd’hui leurs candidats dans la 6ème circonscription en Pays Basque, selon les déclarations de Marie CONTRAIRES, ne sont plus tout à fait « sur la même ligne » : « Nous sommes conscients des risques de la LGV et dans ce débat chaque argument contre à son argument pour. C’est un fait, sur le plan environnemental, on coupe un pays et cela donne à réfléchir. De plus certaines préconisations indiquent que le TGV devra ralentir dans les années à venir et se cantonner à 200 km/h pour limiter l’impact environnemental. Jean-Pierre Celaya mon suppléant qui est conseiller municipal à Ascain a d’ailleurs voté contre. Personnellement je suis extrêmement réticente et plutôt contre ce projet. Je suis en faveur du réaménagement de la voie existante comme la majorité des élus en Pays Basque. Et nous ne sommes pas favorables comme certains le préconisent à envoyer cette LGV en Béarn ».
Que dire maintenant des deux formations majeures de la politique française, l’UMP et le PS, quant à leur position sur la réalisation des LGV ?
Elles ont été l’une et l’autre dans le clan des pro-LGV depuis des années.
A quelques jours du premier tour des législatives 2012 en Aquitaine nous serons attentifs aux déclarations de leurs candidats dans leur engagement, ou pas, pour des infrastructures qui nous semblent ne pas être sous le sceau de « l’utilité publique » pour les Aquitains.
Michel DIEFENBACHER (UMP) fait preuve aujourd’hui d’hésitation sur la faisabilité de la LGV-GPSO quand il déclare à Sud-Ouest : « Il faut être réaliste. Dans l'immédiat, les finances la mettent hors de notre portée. Il faut se donner le temps de la réflexion et explorer toutes les possibilités qui s'offrent à nous, y compris le réaménagement de la ligne actuelle ». On n’est plus, comme il y a quelques mois seulement, dans l’entente cordiale avec le président de la Région Aquitaine (PS) pour réclamer à la Ministre des Transports la poursuite du GPSO.
Reste alors à écouter les membres du PS, par la voix de leurs candidats aux législatives, pour voir que c’est dans la nouvelle majorité présidentielle issue au soir du 6 mai que réside encore aujourd’hui les supporters du projet LGV-GPSO.
En Pays Basque (6ème circonscription) Sylviane ALAUX (PS) redit son attachement à la LGV puisqu’elle a toujours affirmé qu'elle était pour et ne se dédit pas aujourd'hui tout en nuançant son propos plus loin : « c'est à la population de prendre ses responsabilités pour l'avenir de ses enfants et de décider ». Et la journaliste de Sud-Ouest qui l’interviewe de compléter : « Par le biais d'un référendum ou d'un autre moyen consultatif, elle souhaite que les habitants puissent se prononcer. Ensuite, promet-elle, « je me rangerai à l'avis de la majorité » ».
On se rappellera que dans les Pyrénées-Atlantiques Martine Lignières-Cassou, député-maire PS de Pau, avait entraîné, début 2012, élus et corps constitués dans une motion pour réclamer la poursuite du GPSO[III] et son extension vers Pau. Candidate aujourd’hui aux législatives 2012, celle qui disait en janvier refuser un simple aménagement des voies actuelles et vouloir une LGV en Béarn, devra afficher une position politique conforme aux grandes options économiques que devra prendre le nouveau gouvernement en matière de transport (priorité aux transports quotidiens… ?).
Pour d’autres candidats PS comme Matthias FELK à Marmande si « le Grand Sud-Ouest a besoin de la grande vitesse » ( ?), il concède « qu’il faut préciser les financements, et définir les modalités ». Le flou persiste…
Sur notre territoire de l’Arruan le candidat désigné par le PS, Gilles SAVARY ne se cache pas pour confirmer son accord pour une LGV comme il en a été le supporter auparavant[IV] avec Philippe Madrelle ou Alain Rousset. Mais voilà, en mai 2012, il module son propos face à la conjoncture économique et lâche dans les colonnes de Sud-Ouest : « Nous devons mener une réflexion sur la ligne Langon-Pau et la détacher de la LGV qui est différée si elle n'est pas plombée ». La réalité le rattrape…
Faut-il comprendre ici que le GPSO pourrait ne pas voir le jour par manque de financement et qu’il faudrait « se rabattre » sur l’amélioration des voies existantes ?
Rien n’est moins sûr quand on lit la dernière interview de Gilles SAVARY dans Sud-Ouest du 30 mai qui s’exprime face à son concurrent de l’UMP, Maxime SIBE : « Tout de suite, il a assumé ses choix en faveur de la LGV, y compris à Landiras lors d'une réunion des anti-LGV tenue en présence des élus lot-et-garonnais venus présenter leur projet alternatif. Il n'a pas eu peur de dire combien il était persuadé qu'une LGV était une chance de développement pour un territoire ». Plus loin G. SAVARY modère son propos en complétant : « Commençons par améliorer la ligne existante. Pour ce qui est de la LGV, le projet est remis sine die puisqu'il n'y a pas d'argent. Mais il se fera. Martin Malvy, le veut, Henri Emmanuelli aussi. Et tous deux paient pour la ligne Tours-Bordeaux. Il ne faudrait pas qu'ils se désistent et que ce soit les contribuables girondins qui soient obligés de mettre la main au portefeuille…
Les prochains mois viendront peut être confirmer ce qui n’est aujourd’hui qu’une réflexion d’un acteur politique logiquement bien informé[V].
Il faudra d’ailleurs que le PS tienne compte des positions de son allié aux présidentielles, le Front de Gauche car, en Aquitaine, ce dernier a plusieurs fois montré son refus des PPP et des LGV. Les déclarations de Raymond GIRARDI, candidat FG aux prochaines législatives, et initiateur d’une enquête indépendante sur l’axe ferroviaire Bordeaux-Toulouse[VI], montrent la détermination de ce conseiller général dans la défense des territoires : « Je suis favorable à l'aménagement de la ligne existante qui remplirait toutes les conditions nécessaires au Lot-et-Garonne. Ce qui écarte, de fait, toute nouvelle ligne ».
L’Assemblée Nationale issue des votes des 10 et 17 juin prochains aura la lourde responsabilité des choix en matière d’infrastructures de transports en France ; nos élus Aquitains devront porter le souhait de leurs concitoyens en gardant en tête qu’ils doivent œuvrer pour un réel projet d’utilité publique, loin des lobbies qui accompagnent trop souvent les décisions publiques à leur seul profit.
Jean-Robert THOMAS 30 mai 2012
[I] On peut avoir confirmation d’un agrément de F. NIHOUS pour le projet LGV en lisant la déclaration de Michel DIEFENBACHER, président du groupe UMP/NC/CPNT au Conseil Régional d’Aquitaine cf. http://www.alainlamassoure.eu/2012/01/communique-de-presse-du-groupe-majorite-presidentielle-gpso-10-jnavier-2012/#more-4396 ou le vote par la Majorité Présidentielle au Conseil Régional pour le protocole de financement de la LGV Tours-Bordeaux le 25 octobre 2010 cf. http://plenieres.aquitaine.fr/IMG/pdf/PV_in_extenso_Assemblee_25_octobre_2010.pdf
[II] Nous avons organisé au sein de la Coordination Vigilance LGV33 des référendums « citoyens » pour recueillir l’avis des habitants. Leurs résultats (cf. http://lgpe.fr/spip.php?article127 ) montrent clairement qu’une majorité des habitants des territoires traversés refuse cette LGV.
[III] Elle avait par ailleurs précédemment fait voter par l’agglo de Pau 20 millions d’euros pour la LGV Tours-Bordeaux.
[IV] Il a été de ceux qui ont voté pour le protocole de financement de la LGV Tours-Bordeaux au CG33 en 2010.
[V] Rappelons qu’Alain Savary a été député européen spécialiste des transports, chargé des grands projets au CG33 et président d’une des commissions mises en place par Nathalie Kosciusko-Morizet dans le cadre des Assises du Ferroviaire.
[VI] Il est aux côtés de son collègue Faucon-Lambert leader de l’association d’élus Alternative LGV qui œuvre pour refuser les LGV du GPSO et réclamer l’aménagement des voies existantes entre Bordeaux et Toulouse (cf. http://www.sudouest.fr/2012/03/21/alternative-lgv-renvoie-rff-a-ses-cheres-etudes-664996-731.php )