Financement du réseau ferroviaire : changer de modèle !
Ce début du XXIème siècle s’ouvre sur une crise financière, économique et sociale qui gangrène le monde et plus spécialement les vieilles nations européennes.
Cette tourmente ne sera pas sans conséquences sur nos modèles politiques et sociétaux dans les décennies à venir, conjuguée à l’immanence du déclin écologique de la Planète.
Sans tomber dans un pessimisme stérile il convient de gérer au mieux nos infrastructures existantes dans le domaine de la santé, de l’enseignement, des transports… afin de leur donner une pérennité et les garder d’une obsolescence qui serait catastrophique pour la vie de nos concitoyens, de nos enfants.
Cela suppose de définir des priorités affranchies des mythes et des utopies d’une société trop longtemps bercée par la croyance en un monde aux ressources infinies.
De manière pragmatique, et pour le seul domaine du financement des coûts exponentiels d’un réseau ferroviaire à grande vitesse (LGV), support technologique d’un Concorde sur rail, le TGV, enfant dispendieux des Trente Glorieuses, le temps est venu de changer de modèle.
Quand les LGV engloutissent des dizaines de milliards d’euros pour faire circuler quelques centaines de milliers de privilégiés jusqu’à 320-350 km/h, ne faut-il pas choisir maintenant la rénovation des lignes existantes, la circulation des trains du quotidien (TER, Corail, TGV, fret) à des vitesses limitées à 220-250 km/h, le transport de millions d’usagers… le tout pour un coût divisé par 3 ou 4 ?
Afin d’illustrer les méandres politiques et technocratiques qui mènent aujourd’hui à la gabegie financière pour le couple TGV/LGV, nous vous proposons de découvrir comment nous en sommes arrivés là au cours des trois décennies précédentes.
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Jean-Robert Thomas 11 juin 2012