Ensemble contre les GPII-Non à la LGV
Notre association, L.G.V.E.A, a répondu à l’appel du CADE (Collectif des Associations de Défense de l’Environnement en Pays Basque) pour participer à une manifestation à Bayonne le 27 octobre dernier.
Articles de presse, photos, vidéos… peuvent témoigner de l’ampleur de cette manifestation qui a rassemblé prés de 10 000 personnes venues de nombreux départements du grand Sud-Ouest (ici).
Pour L.G.V.E.A notre délégation a défilé dans les rues de Bayonne associée à la Coordination Vigilance LGV de la Gironde.
Pourquoi être dans la rue en ce 27 octobre ?
A l’heure où la crise touche de plus en plus de français, quand la dette de la Nation explose, quand celle des opérateurs ferroviaires (SNCF-RFF) frôle les 40 milliards d’euros comme l’évoque le Figaro, quand les départements et les régions peinent à répondre aux besoins sociaux immédiats (santé, logement, enseignement…), quand le nouveau gouvernement évoque la nécessité d’une hiérarchisation des investissements faramineux, envisagés un instant dans le SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transport, mais non financés dans le budget de la Nation, on pourrait être tenté par un sentiment de victoire contre les LGV du GPSO.
Néanmoins nous pensons, avec les associations qui militent contre ces projets depuis plusieurs années, qu’il ne faut pas aujourd’hui baisser les bras et éteindre notre attention.
Par expérience nous savons que les pro-LGV continueront leur lobbying dans les milieux politiques pour faire aboutir leur rêve technocratique au mépris du citoyen et du contribuable : l’industrie du BTP, les rêveurs du Progrès à la tête des CCI, les autocrates présidents de Régions, les grands élus embrigadés par leurs formations politiques…sont embarqués dans le « fol train à grande vitesse ».
Pour convaincre les décideurs finaux à la tête de l’Etat (ministre des transports, du budget…) de l’inutilité des projets de LGV en ces temps de pénurie, où chacun serre son budget transport et retrouve notamment le chemin du train quotidien (TER, RER…), alors que l’argent public manque cruellement pour la rénovation du réseau ferré classique, il nous faut montrer notre détermination.
Nous étions des milliers à Bayonne, habitants, citoyens mais aussi élus de proximité (maires, conseillers municipaux, conseillers généraux…) rejoints par quelques
élus politiques (EELV, NPA…) pour refuser les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) dont fait partie le GPSO.
Notre combat est le combat de la Raison comme on peut le comprendre en écoutant élus et responsables associatifs dénonçant ces GPII (ici).
Restons mobilisés.
Jean-Robert Thomas 3 novembre 2012