Avant d’aller manifester devant le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine le 13 décembre 2021 au matin, des membres de notre association LGVEA avaient organisé une conférence de presse dans un endroit convivial, L’Esprit des Vins à La Brède.
Dans cette agréable ambiance les représentants de la presse locale, Sud-Ouest et Le Républicain, ont pu dialoguer avec nous sur le dossier majeur que constitue le GPSO avec ses LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Ces échanges ont permis de clarifier nos arguments et nos propositions dans ce dossier complexe.
Nous avons pu énumérer les multiples attaques que devraient subir les Aquitains si ce projet venait à se concrétiser.
Ce sont des milliers d’hectares de terres naturelles et agricoles qui seraient dévastés.
Les infrastructures publiques (routes, ponts, PN, réseaux…) et privées (propriétés, exploitations, habitations…) verraient une ingérence de SNCF Réseau durant des années avec leur cortège d’indisponibilités et d’expropriations.
N’oublions pas les nuisances qui accompagneraient ces travaux, et l’exploitation des TGV sur la LGV, mais aussi la notable dépréciation des biens immobiliers pour les propriétaires riverains de la LGV.
Nous n’avons pas manqué de rappeler aux journalistes présents que Saint Médard d’Eyrans subirait la « double peine » puisque concernée par les AFSB et la LGV. Les communes limitrophes (Cadaujac au nord) Ayguemorte-les-Graves, Beautiran, Castres-Gironde, Saint Selve, et plus au sud Saint Michel de Rieufret ne seraient pas épargnées par la LGV.
Enfin n’oublions pas ce que nous évoquions récemment dans un article du blog, à savoir le coût faramineux d’un tel projet GPSO (environ 14 milliards d’euros), qui se verrait géré par la « société de projet ou EPL », issue de la loi LOM et votée à l’Assemblée Nationale.
Les emprunts que devra contracter l’EPL se verraient couverts par un financement de l’Etat, ainsi qu’une participation des collectivités territoriales et une hypothétique aide de l’Europe. Tout cela reste bien entendu à confirmer dans les mois à venir.
Néanmoins nous savons dès aujourd’hui qu’un très grand nombre d’habitants de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie vont être taxés, utilisateurs ou pas de la LGV, pour participer au remboursement des emprunts mentionnés supra : un scandale et un déni démocratique de la part du pouvoir en place et avec l’appui de quelques grands élus mythomanes.
Notre présence le 13 décembre au matin devant le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine ne pouvait être qu’un signal fort d’opposition à cette dictature des néo féodaux que sont A. Rousset et C. Delga.
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