Alors que le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine engage les Aquitains dans un dette d'environ un milliard d'euros, nous sommes nombreux à contester ce choix d'infrastructure.
Daniel Bozec, journaliste à Sud-Ouest, rapporte les arguments de ceux, habitants, associatifs, élus..., qui refusent le GPSO et ses LGV et qui demandent que l'argent public aille à la rénovation des voies ferrées existantes.
Plus de 200 personnes rassemblées le 13-12-2021 au matin devant le Conseil Régional pour reprendre les arguments contre le GPSO et pour l'alternative.
Certains évoquent le choix contestable d'un GPSO à 14 milliards d'euros (LGV Bordeaux Toulouse et Bordeaux-Dax) face à une rénovation de la voie Bordeaux-Toulouse à 4 milliards et un écart de temps de trajet de seulement 13 minutes.
C'est aussi contre l'attaque à l'environnement (près de 5000 hectares détruits) et "l'impôt LGV" sous forme de taxes nouvelles pendant 30 ou 40 ans que refusent les manifestants ce matin là.
Le TGV sur la LGV sera un "train des riches" alors que l'immense majorité des usagers du train souhaite une amélioration du train au quotidien (TER notamment).
Les élus signataires du protocole de financement du GPSO auront la responsabilité de leur acte pour les générations à venir!