Ces dernières semaines ont vu nombres de déclarations reprises par la presse au sujet des décisions gouvernementales en matière de "mobilité", et plus particulièrement du secteur ferroviaire.
C'est dans les colonnes de "Sud-Ouest" que Benoît Lasserre commente les tractations de la ministre des transports Elisabeth Borne avec les grands élus thuriféraires de la LGV Bordeaux-Toulouse, Mrs Juppé et Rousset.
Si ces derniers persistent dans leur dogmatisme pour engager les travaux d'une LGV inutile de plusieurs milliards d'euros on remarquera que la ministre reste prudente.
Si elle semble avoir "une oreille favorable" à la constitution d'une société de projet ayant vocation à gérer le financement et la construction d'une telle infrastructure elle indique que les financements devraient venir de l'initiative des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Or on évoque à ce sujet que ces financements seraient alors adossés à la création de taxes nouvelles (TICPE, taxes sur les bureaux...) et aussi sur une écotaxe poids lourds!
On peut se douter que de telles mesures vont rallumer les feux de la contestation chez les contribuables, les routiers...
Ne serait-il pas plus raisonnable, pour un coût moindre, de moderniser les voies existantes pour le bien des usagers des trains du quotidien?