Revenons quelques instants sur une information parue sur le site de Mobilicités.com début février.
Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports évoquait alors le dossier des TET et plus particulièrement le matériel roulant qu'il faudrait commander pour revitaliser les trains d'équilibre du territoire, maillon faible et en déshérence de notre système ferroviaire.
L'Etat souhaite investir 1,5 milliards d'euros d'ici 2025 pour renouveler le parc des rames Corail.
Pour cela il lance un appel d'offre qui devrait répondre à l'équipement de trois lignes principales
Paris-Clermont-Ferrand ;
- Paris-Limoges-Toulouse ;
- Bordeaux-Toulouse-Marseille
Pour nous qui prônons depuis longtemps la rénovation des voies actuelles associée à la circulation de rames modernes circulant à 200-220 km/h, plus particulièrement sur l'axe Bordeaux-Toulouse en alternative à une LGV, cette annonce constitue une preuve de la pertinence de nos propositions.
A. Vidalies précise d'ailleurs que le matériel roulant qu'il met en appel d'offre doit répondre à des caractéristiques techniques en matière de vitesse commerciale tout à fait conformes à celles que nous avons proposées à de nombreuses occasions:
"Alan Vidalies a avancé deux raisons à ce choix : il s'agit de proposer du matériel roulant adapté en termes de vitesse et de confort à ces lignes moyenne et longue distance, et de garantir "un cadre juridique incontestable". En effet, les contrats-cadres passés entre Alstom et la SNCF (Regiolis) concernent des trains limités à 160 km/h alors que sur les lignes structurantes, les rames doivent pouvoir circuler à 200km/h, ce qui est le cas des accords passés avec Bombardier (Regio 2N). En tout cas, les deux constructeurs militaient pour que le gouvernement leur passe commande sans recourir à un nouvel appel d'offres, considérant que ces trains sont conçus pour répondre à l’ensemble des besoins".
On suivra ce dossier avec attention en lien avec les alternatives à la LGV Bordeaux-Toulouse.
Pour LGVEA le 8 avril 2016